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Circuit de découverte des vitraux en Vallée du Loir

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       Suite à plusieurs discussions lors de conseils d'administration de l'Association des Amis de la chapelle Sainte Cécile, nous est apparue la nécessité d'envisager assez rapidement la mise en œuvre d'une réflexion sur la  création de vitraux à la chapelle.

       Après discussion avec Julie Guttierez de la D.R.A.C., nous allons élaborer un cahier des charges. Des membres du Conseil municipal et des membres de l'association, aidés de spécialistes, vont constituer un groupe de réflexion et de travail à ce sujet.


      Notre circuit réalisé:
L’église de La Bruère sur Loir (vitraux du XVe siècle),
Visite de l'atelier de l'Association "Nouveau souffle" de Vaas,
L’église de Vaas (vitraux du XXe et du XXIe siècle),
L’église Saint Martin de Luché Pringé (vitraux du XXIe siècle)
L’église Sainte Colombe à La Flèche (vitraux du XIXe siècle)
L'église Saint Thomas
à La Flèche (vitraux du XIXe siècle et restauration de 2001).




Première étape, le rendez vous à l'église de la Bruère, notre présidente, Myriam Maudet fait l'appel!
Le public est attentif aux explications que nous donne Mathilde Estadieu, guide-conférencière du Pays d'Art et d'Histoire de la Vallée du Loir.
Les jumelles sont les bienvenues pour voir les détails des vitraux.


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L’église de La Bruère-sur-le-Loir est classée au titre des Monuments Historiques.  Neuf grandes baies éclairent le chœur de cet édifice qui avait déjà été réédifié aux XIe et XIIe siècles ; vers 1530-1560, un nouveau chœur surélevé et un transept ont été ajoutés.

Des vitraux ont aussitôt été installés. Les écus armoriés que l’on retrouve dans les tympans posent le problème de l’identification des donateurs : les familles de Mailly, d’Arenthon ou les chanoines de Saint-Martin-de-Tours, tous propriétaires sur la paroisse. L’iconographie de ces vitraux, consacrée à l’Evangile, fut modifiée à plusieurs reprises (une Fuite en Egypte a disparu lors de restaurations successives qui ont eu lieu en 1850 et après 1887  par Hucher et Fialeix, date à laquelle sont signalés des manques sur trois verrières. En 1908, Albert Echivard intervient de nouveau. Ces vitraux ont été́ déposés en 1944. Des panneaux du chœur ont été́ restaurés dans les années 1980 par Avice. Les quatre vitraux de la nef ont été́ réalisés dans le 3e quart du XIXe siècle par l’atelier du Carmel du Mans (1853-1903 - 116 rue de la Mariette) et ont été́ très restaurés, les médaillons figures centraux parfois même recomposés en 2003 par Michel Ducreux, peintre verrier à La Flèche.

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15h15 : église de Vaas.

Abbaye Notre-Dame de Vaas (Beat Maria de Vedatio)

Le monastère primitif a des fondations remontant à l'époque carolingienne (an 790) — cartulaire de l'abbaye de Cormery. Les chanoines suivaient larègle de saint Augustin. Ses origines ne nous sont que partiellement connues. On sait toutefois que ce monastère assurait le franchissement du Loir.
Les bâtiments conventuels seront finalement démolis en mars 1981. Il ne reste de visibles actuellement que le logis de l'abbé, aujourd'hui hôtel de ville de Vaas, la tour monastique, les jardins au bord du Loir et l'église devenue paroissiale après la destruction de l'église Saint-Georges vendue comme bien national et détruite.

Église Notre-Dame de Vaas

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Coupe transversale de l'église XIIe siècle en forme de croix latine

L'église est accolée à une tour monastique plus ancienne. Construite en forme de croix latine, elle est datée du XIIe siècle.
L'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1926. Plusieurs éléments de mobilier y sont classés monuments historiques.
 

Les vitraux détruits lors de la dernière guerre ont fait l'objet de remplacements. Une belle réalisation, l'Assomption de la vierge, au-dessus de l'entrée a été conçue par l'Atelier du vitrail de Vaas Nouveau Souffle, alors sous l’égide d'Emmanuel Putanier ; ainsi que le vitrail du transept sud. Quatre grandes verrières ont été réalisées dans la nef, dont une par l’atelier Nouveau Souffle dans les ateliers de Vitrail France au Mans.

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Visite de l'atelier vitrail de Vaas.

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ASSOCIATION NOUVEAU SOUFFLE (voir onglet: Sites Amis)

http://www.vaas.fr/associations-nouveau-souffle-pxl-16_71.html

Créée par E. Putanier en 1996 dans la commune de Vaas, présidée depuis 2008 par Fabien Beaumont, vitrailliste et peintre, Nouveau Souffle œuvre pour préserver et valoriser le patrimoine local dans une perspective sociale et artistique avec le vitrail comme «outil ». Nouveau Souffle a créé un atelier de vitrail afin d’associer les habitants de Vaas à la conception de vitraux contemporains. L’atelier accueille toute personne voulant découvrir les techniques des «sculpteurs de lumière» en participant à la réalisation des vitraux de l’église de Vaas. Partager un savoir, réaliser un projet artistique dans un édifice historique, sont les motivations de l’association. L'association Nouveau souffle est régie par la loi 1901.

16h15 : église de Luché-Pringé.

Il existait en ce lieu même un ancien sanctuaire dédiée à Sainte-Apolline et dont il ne reste rien, mis à part le nom de la place qui borde l'édifice actuel. En 1057, Raoul Ier, vicomte du Mans, cède ce site aux moines de l'Abbaye Saint-Aubin d'Angers qui y fondent un prieuré et entreprennent la construction de l'église sous le patronage de Saint-Martin. La construction du chœur et des bases du clocher sont achevées en 1225. À partir du XIVe siècle, le nouveau transept est mis en chantier mais les travaux sont retardés par la guerre de Cent Ans et ne seront achevés qu'à l'aube du XVIe siècle.
Au début du XVIIe siècle, l'église et le prieuré sont confiés aux Jésuites du Collège royal de La Flèche qui installent une école à Luché.
En 1796, l'église est vendue comme Bien national à un fermier et à un maréchal-ferrant qui en font don à la commune en 1813 pour la rendre au culte.
Dans la nuit du 27 au 28 juin 1921 la foudre s'abat sur le clocher, l'église est alors ravagée par un incendie. La nef, entièrement détruite, n'est reconstruite qu'en partie alors que le clocher est entièrement restauré. Le 8 septembre 1929, l'église restaurée est consacrée par monseigneur Norbert Rousseau, évêque du Puy-en-Velay et natif de Luché.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 22 juillet 1913.

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Les vitraux

Atelier Fialeix

Les vitraux figurés du chœur et du transept ont été réalisés en 1876 par l'atelier Fialeix, l'un des principaux ateliers de vitraux de la Sarthe au XIXe siècle, artisan du renouveau de l'art du vitrail, abandonné depuis plus de deux siècles. Les petites verrières archéologiques du chevet (17) représentent les épisodes de la vie du Christ, depuis la Visitation de la Vierge jusqu'à la Résurrection. Le grand vitrail archéologique (18) du bras sud du transept relate la légende locale de saint Martin en six médaillons disposés dans un treillage bleu et rouge caractéristique du XIIIe siècle.

Un vitrail a trois médaillons semblables a été réalisé pour l'église de La Fontaine St-Martin, dédiée elle aussi au saint évêque de Tours. Les autres vitraux du chœur et du transept sont des grandes figures de la Vierge et du Christ (19) de saint Jean (20), de Jésus donnant les clés à saint Pierre (21), de saint Etienne (22)et enfin de saint Joseph avec Jésus (23).

Atelier Vitrail France

Les quatre vitraux abstraits qui ornent les baies de la nef sont l'œuvre de l'atelier Vitrail France, en 2001. Ils sont signés d'Emmanuel Putanier. La baie située à gauche (24) de l'entrée est construite sur trois chemins : les corps, le cycle des jours, les saisons. Le centre représente un espace mystique ; c'est le passage vers l'après. La seconde lecture de cette verrière est la vie. La baie située au-dessus du portails (25) représente la Crucifixion. On retrouve dans l'iconographie travaillée ici : la croix, le cœur des hommes et le chemin.

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Créations d'Emmanuel Putanier

 

17h15 : église Sainte Colombe à La Flèche.

Église paroissiale reconstruite en 1859-1862 par l'architecte Paul Lemesle, sur un plan à nef unique et transept. Une dizaine d'années plus tard, l'église est entièrement peinte d'un programme iconographique dont un chemin de croix géant, peint dans le style du 13e siècle par Renouard. Les vitraux proviennent des ateliers Fialeix et Lobin.(voir encadré ci-dessous).

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17h45 : église Saint Thomas à La Flèche

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Vitrail restauré par l'atelier Michel Ducreux de La Flèche (atelier: 1979-2012)
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LES ATELIERS

François FIALEIX.
Il est né le 9 février 1818 à Sèvres (Seine).
En 1828 il était élève et travaillait à la manufacture de Sèvres.
Le séjour dans la Sarthe de François Fialeix, modeste peintre de bordure, devait être de courte durée, venu au Mans pour  restaurer la verrière de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Julien en 1840, mais l’engouement local pour cette première réalisation en décida autrement. Fialeix ne repartit pas pour Sèvres, et en s’associant à Chatel, jeune professeur de dessin manceau, il fonda la Manufacture du Mans, premier atelier manceau de peinture sur verre en 1841.
Il effectua des travaux pour les cathédrales du Mans, de Tours et pour de nombreuses églises de la région dont Ecommoy.En 1848 il épousa Anne Fournier, peintre, et il établit à Mayet, dont il fut le maire de 1855 jusqu'en 1872, une manufacture de vitraux.Il est décédé le 10 mars 1886 à Mayet.

Histoire de l'atelier Lobin (1848-1905).

Le 1er décembre 1847, l’abbé Bourassé ouvre un atelier de peinture sur verre au 10 rue des Ursulines, à Tours. Parmi les techniciens, on compte un certain Julien-Léopold Lobin, qui prendra le tête de l’atelier en février 1848. A cette époque, de nombreuses rénovations et constructions de lieux de culte sont entreprises.
Entre 1840 et 1910, 65 églises seront construites dans le  diocèse. J.-L. Lobin est conscient de cette forte demande et adapte l’atelier en conséquence. Rapidement, et dans un soucis d’indépendance, il rachète les actions de la société fondatrice.
Julien-Léopold Lobin est né à Loches le 8 février 1814. Son père, ancien militaire reconverti dans le commerce, meurt en 1824, laissant sa famille dans une situation précaire. J.-L. Lobin renonce alors à ses études artistiques pour trouver un emploi dans le commerce.Il se marie en 1836 et son premier fils, Lucien-Léopold naît en 1837. Malgré sa famille, il part pour l’Italie où il étudie la peinture religieuse et la peinture à fresque.
De retour en France, il expose au salon en 1844 et 1846 et reçoit une médaille d’or pour un tableau nommé « Léonard de Vinci peignant le portrait de la Joconde ». Il abandonne pourtant la carrière de peintre afin de se consacrer au développement de son atelier et dessine alors tous les cartons des vitraux.
La société va connaître un véritable succès : en 1855, on compte 51 employés, en 1859 l’atelier est transféré au 35 rue des Ursulines et agrandi en 1862. Julien-Léopold Lobin décèdera 2 années plus tard. Le bilan est éloquent : l’atelier a produit 300 verrières de grandes dimensions, sans compter les œuvres secondaires. On retrouve ses créations dans environ 650 églises.
Son succès réside aussi bien dans ses compétences que dans son sens de l’entreprise. Il s’est fait connaître en participant à de nombreuses expositions à Paris et en Province. En 1863, il édite un catalogue des œuvres de l’atelier qui est confié à des représentants dans différentes régions de France. Lucien-Léopold Lobin se retrouve à la mort de son père en 1864 à la tête d’une entreprise prospère.
L’iconographie est centrée sur la vie du Christ et celle de la Vierge, liée au trois cycles du  Rosaire : les mystères joyeux de l’Annonce et de la Nativité, les mystères douloureux de la passion et de la Crucifixion, les mystères glorieux de la Résurrection.
Lucien-Léopold Lobin dirige l’atelier pendant 28 ans, jusqu’à sa mort. Sa femme, Louise-Anne Florence, organise un salon rue des Ursulines où sont conviés  notables, clergé, et amateurs d’art lors de soirées où sont présentées les dernières  réalisations. Il multiplie les expositions, complète le catalogue qui est confié au même réseau de représentants. De ce fait, le marché s’étend et l’activité de l’atelier augmente.
Lucien-Léopold Lobin connaîtra 12 ans de prospérité jusqu’à l’installation de Julien Fournier et Armand Clément (anciens employés de l’atelier) au 3 rue des Ursulines. Mais il  se préoccupe peu de cette nouvelle concurrence, préférant se consacrer aux recherches artistiques. Ainsi, à sa mort, le chiffre d’affaire est en baisse et l’atelier rencontre des difficultés de gestion. Cependant, il emploie encore 70 employés et laisse une œuvre plus importante que celle de son père. Il développe les illustrations de la vie des saints (notamment saint Louis et saint Martin) et présente des scènes miraculeuses, tout en enrichissant les registres décoratifs.
Lors du décès de leur père, Lucien et Etienne travaillent dans l’entreprise. Mais c’est le beau-frère de leur père qui reprendra la tête de l’atelier. La société  change alors de nom et devient « Lobin et Florence ».
Joseph-Prosper Florence n’est ni un grand peintre, ni un grand gestionnaire. Peu à peu, l’activité de l’entreprise régresse et les bénéfices se réduisent. Pour relancer la société, il s’associe en 1897 avec Bigot et Heinrich, mais sans succès. En octobre 1904, J.-P. Florence se retire. Ses associés achèvent seuls les dernières verrières posées vers 1905.

La fabrique de vitraux du Carmel du Mans.(1853-1903)
Les Carmélites, si respectueuses des règles de vie de sainte Thérèse, participèrent elles aussi à l’essor de la peinture sur verre au Mans. Confrontées à de sérieuses difficultés financières à la suite de leur installation avenue de Paris, elles confectionnèrent elles-mêmes les vitraux de leur chapelle. En agissant de la sorte, elles ne faisaient que suivre l’exemple de la Congrégation des Pères de Sainte-Croix fondée par le Père Basile- Antoine Moreau. Mais sur les conseils avisés de leur aumônier, le chanoine Lottin, elles firent preuve d’une audace supplémentaire en commercialisant leur production. L’entreprise qui semblait hasardeuse, en raison du manque d’expérience des religieuses et de leur vocation à ne pas sortir du monastère, fut finalement des plus prospères et les Carmélites exportèrent leurs œuvres à travers l’Europe entière mais également au Japon, en Inde et aux Etats-Unis. En 1873, elles se retirèrent du monde du commerce et cédèrent leur entreprise à Édouard Rathouis. Eugène Hucher, célèbre figure locale du monde de l’érudition, et son fils Ferdinand, furent les derniers propriétaires de cette fabrique qui ferma définitivement les portes en 1903, après cinquante ans d’activité.


 Renseignements sur les techniques du vitrail:

  

 

 

 

 

 


 

 

 

 

       

HISTOIRE DU VITRAIL EN FRANCE DEPUIS LE XIIe SIÈCLE
par Didier Alliou,


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ou voir  le lien ci-dessous

http://www.vitrailfrance.com/pageLibre0001008d.html
 

   

 

 

 


 

 

 

 

    
   

Vitraux en sarthe


 
En matière de vitrail, la Sarthe possède un patrimoine exceptionnel. Par ailleurs, les églises rurales sont également parées de lumière grâce à des verrières installées depuis le XVème siècle. On appelle vitraux les grands panneaux de verre, souvent colorés, qui ornent les églises, surtout les églises gothiques. L'ensemble des divers vitraux enchâssés dans du bois, de la pierre ou du plomb, et dont se compose une fenêtre, une rosace, etc., prend les noms de verrière ou de vitrine.
Ceux du XIIIème siècle sont particulièrement fragiles car ils ont été fabriqués à base de fondant potassique (généralement des cendres de végétaux contenant de la potasse). Les vitraux exposés aux intempéries subissent alors un phénomène de «dissolution» : les eaux de pluie pénètrent dans le verre et contribuent à la formation de gypse et de syngénite à partir de potassium. Les vitraux de la fin du Moyen-âge et de la Renaissance ont, quant à eux, été fabriqués à base de verres sodiques, beaucoup plus solides. Reste qu'un vitrail est coloré, le plus souvent par des oxydes métalliques. Les vitraux étant les parties les plus froides des monuments, ils subissent toutes les condensations de l'air intérieur ambiant. Aussi, si les vitraux du seizième siècle restent en relativement bon état pour leur partie extérieure, leur face intérieure brunit, par oxydation du manganèse contenu dans les peintures.
Dès le début du XIIIème siècle, grâce aux principes de construction gothique, on arrivera alors à réduire les surfaces murales pour les remplacer par de multiples baies, par transformer les oculi en de grandes roses. Progressivement la baie s'agrandit, se divise en lancettes séparées par des meneaux de plus en plus minces et surmontées par des rosaces aux formes compliquées. Ces modifications profitent au vitrail qui occupe les espaces libérés par les murs.
Une autre découverte sera celle de l’emploi du Jaune d’argent, c’est à dire de sels d’argent qui une fois cuit au four donne une couleur or. Cela va permettre aux artistes une plus grande invention des motifs sans avoir à séparer deux couleurs par un plomb qui était la règle jusqu’à cette invention. A la fin du XVème siècle, le vitrail opère en France un retour à la couleur et connaît jusqu'en 1560 un essor privilégié.  Près des deux tiers des vitraux conservés en France datent de cette époque. La pratique des émaux de couleur, commencée à la fin du XVème siècle, connaît des applications de mieux en mieux exécutées, notamment pour réaliser les paysages qui animent dès lors le fond des verrières encadrées par de vastes architectures à l'italienne.
Après 1560 l'art du vitrail allait subir une longue période de décadence sur plus de deux siècles. Les guerres de religions et les difficultés économiques arrêtèrent de nombreux chantiers. Les artisans étaient généralement condamnés à exécuter des travaux d'entretien et de restauration à la suite des désastres causés par les guerres de religion notamment en 1562. Un grand nombre de verrières furent détruites et d'autres irrémédiablement mutilées et transformées. Certains ateliers connurent même des difficultés pour s'approvisionner en verre de couleur.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles on continue à faire des vitreries blanches rehaussées de bordures de couleurs, florales ou armoriées. Le département de la Sarthe par le développement de l’art du retable ouvrira ou transformera ces baies en y incorporant des vitreries claires aux motifs géométriques variés. Pourtant, au XVIIIème siècle, le vitrail retrouva encore quelques adeptes de la peinture sur verre.
A la fin du XVIIIème  siècle, le vitrail en France semble devoir disparaître, d'autant que les destructions révolutionnaires furent très importantes. On démolit un grand nombre de verrières uniquement pour en récupérer le plomb.
La renaissance du vitrail en France ne débuta qu'en 1830, grâce à la fondation à la Manufacture Royale de Sèvres, d'un atelier de peinture sur verre qui resta actif jusqu'aux années 1855. Cette création donna une grande impulsion à la profession; les fabriques des vitraux s'ouvrirent un peu partout en France : celles d'Antoine Lusson et d'Henri Gérente au Mans, du premier atelier ecclésiastique fondé par les pères de Sainte Croix au Mans.
 
   

 
 


Date de création : 06/05/2012 @ 21:19
Dernière modification : 04/12/2012 @ 17:41
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