Chapelle Sainte Cécile
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L'art du vitrail, ******** ===========
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Circuit de découverte des vitraux en Vallée du Loir
Suite à plusieurs discussions lors de conseils d'administration de l'Association des Amis de la chapelle Sainte Cécile, nous est apparue la nécessité d'envisager assez rapidement la mise en œuvre d'une réflexion sur la création de vitraux à la chapelle. Notre circuit réalisé: L’église de La Bruère sur Loir (vitraux du XVe siècle), Visite de l'atelier de l'Association "Nouveau souffle" de Vaas, L’église de Vaas (vitraux du XXe et du XXIe siècle), L’église Saint Martin de Luché Pringé (vitraux du XXIe siècle) L’église Sainte Colombe à La Flèche (vitraux du XIXe siècle) L'église Saint Thomas à La Flèche (vitraux du XIXe siècle et restauration de 2001). Première étape, le rendez vous à l'église de la Bruère, notre présidente, Myriam Maudet fait l'appel! Le public est attentif aux explications que nous donne Mathilde Estadieu, guide-conférencière du Pays d'Art et d'Histoire de la Vallée du Loir. Les jumelles sont les bienvenues pour voir les détails des vitraux. L’église de La Bruère-sur-le-Loir est classée au titre des Monuments Historiques. Neuf grandes baies éclairent le chœur de cet édifice qui avait déjà été réédifié aux XIe et XIIe siècles ; vers 1530-1560, un nouveau chœur surélevé et un transept ont été ajoutés.
15h15 : église de Vaas. Coupe transversale de l'église XIIe siècle en forme de croix latine L'église est accolée à une tour monastique plus ancienne. Construite en forme de croix latine, elle est datée du XIIe siècle.
ASSOCIATION NOUVEAU SOUFFLE (voir onglet: Sites Amis) http://www.vaas.fr/associations-nouveau-souffle-pxl-16_71.html Créée par E. Putanier en 1996 dans la commune de Vaas, présidée depuis 2008 par Fabien Beaumont, vitrailliste et peintre, Nouveau Souffle œuvre pour préserver et valoriser le patrimoine local dans une perspective sociale et artistique avec le vitrail comme «outil ». Nouveau Souffle a créé un atelier de vitrail afin d’associer les habitants de Vaas à la conception de vitraux contemporains. L’atelier accueille toute personne voulant découvrir les techniques des «sculpteurs de lumière» en participant à la réalisation des vitraux de l’église de Vaas. Partager un savoir, réaliser un projet artistique dans un édifice historique, sont les motivations de l’association. L'association Nouveau souffle est régie par la loi 1901. 16h15 : église de Luché-Pringé. Il existait en ce lieu même un ancien sanctuaire dédiée à Sainte-Apolline et dont il ne reste rien, mis à part le nom de la place qui borde l'édifice actuel. En 1057, Raoul Ier, vicomte du Mans, cède ce site aux moines de l'Abbaye Saint-Aubin d'Angers qui y fondent un prieuré et entreprennent la construction de l'église sous le patronage de Saint-Martin. La construction du chœur et des bases du clocher sont achevées en 1225. À partir du XIVe siècle, le nouveau transept est mis en chantier mais les travaux sont retardés par la guerre de Cent Ans et ne seront achevés qu'à l'aube du XVIe siècle.
17h15 : église Sainte Colombe à La Flèche. Église paroissiale reconstruite en 1859-1862 par l'architecte Paul Lemesle, sur un plan à nef unique et transept. Une dizaine d'années plus tard, l'église est entièrement peinte d'un programme iconographique dont un chemin de croix géant, peint dans le style du 13e siècle par Renouard. Les vitraux proviennent des ateliers Fialeix et Lobin.(voir encadré ci-dessous).
17h45 : église Saint Thomas à La Flèche
Vitrail restauré par l'atelier Michel Ducreux de La Flèche (atelier: 1979-2012)
Renseignements sur les techniques du vitrail:
HISTOIRE DU VITRAIL EN FRANCE DEPUIS LE XIIe SIÈCLE
par Didier Alliou, télécharger ou voir le lien ci-dessous http://www.vitrailfrance.com/pageLibre0001008d.html
Vitraux en sarthe
En matière de vitrail, la Sarthe possède un patrimoine exceptionnel. Par ailleurs, les églises rurales sont également parées de lumière grâce à des verrières installées depuis le XVème siècle. On appelle vitraux les grands panneaux de verre, souvent colorés, qui ornent les églises, surtout les églises gothiques. L'ensemble des divers vitraux enchâssés dans du bois, de la pierre ou du plomb, et dont se compose une fenêtre, une rosace, etc., prend les noms de verrière ou de vitrine.
Ceux du XIIIème siècle sont particulièrement fragiles car ils ont été fabriqués à base de fondant potassique (généralement des cendres de végétaux contenant de la potasse). Les vitraux exposés aux intempéries subissent alors un phénomène de «dissolution» : les eaux de pluie pénètrent dans le verre et contribuent à la formation de gypse et de syngénite à partir de potassium. Les vitraux de la fin du Moyen-âge et de la Renaissance ont, quant à eux, été fabriqués à base de verres sodiques, beaucoup plus solides. Reste qu'un vitrail est coloré, le plus souvent par des oxydes métalliques. Les vitraux étant les parties les plus froides des monuments, ils subissent toutes les condensations de l'air intérieur ambiant. Aussi, si les vitraux du seizième siècle restent en relativement bon état pour leur partie extérieure, leur face intérieure brunit, par oxydation du manganèse contenu dans les peintures.
Dès le début du XIIIème siècle, grâce aux principes de construction gothique, on arrivera alors à réduire les surfaces murales pour les remplacer par de multiples baies, par transformer les oculi en de grandes roses. Progressivement la baie s'agrandit, se divise en lancettes séparées par des meneaux de plus en plus minces et surmontées par des rosaces aux formes compliquées. Ces modifications profitent au vitrail qui occupe les espaces libérés par les murs.
Une autre découverte sera celle de l’emploi du Jaune d’argent, c’est à dire de sels d’argent qui une fois cuit au four donne une couleur or. Cela va permettre aux artistes une plus grande invention des motifs sans avoir à séparer deux couleurs par un plomb qui était la règle jusqu’à cette invention. A la fin du XVème siècle, le vitrail opère en France un retour à la couleur et connaît jusqu'en 1560 un essor privilégié. Près des deux tiers des vitraux conservés en France datent de cette époque. La pratique des émaux de couleur, commencée à la fin du XVème siècle, connaît des applications de mieux en mieux exécutées, notamment pour réaliser les paysages qui animent dès lors le fond des verrières encadrées par de vastes architectures à l'italienne.
Après 1560 l'art du vitrail allait subir une longue période de décadence sur plus de deux siècles. Les guerres de religions et les difficultés économiques arrêtèrent de nombreux chantiers. Les artisans étaient généralement condamnés à exécuter des travaux d'entretien et de restauration à la suite des désastres causés par les guerres de religion notamment en 1562. Un grand nombre de verrières furent détruites et d'autres irrémédiablement mutilées et transformées. Certains ateliers connurent même des difficultés pour s'approvisionner en verre de couleur.
Aux XVIIème et XVIIIème siècles on continue à faire des vitreries blanches rehaussées de bordures de couleurs, florales ou armoriées. Le département de la Sarthe par le développement de l’art du retable ouvrira ou transformera ces baies en y incorporant des vitreries claires aux motifs géométriques variés. Pourtant, au XVIIIème siècle, le vitrail retrouva encore quelques adeptes de la peinture sur verre.
A la fin du XVIIIème siècle, le vitrail en France semble devoir disparaître, d'autant que les destructions révolutionnaires furent très importantes. On démolit un grand nombre de verrières uniquement pour en récupérer le plomb.
La renaissance du vitrail en France ne débuta qu'en 1830, grâce à la fondation à la Manufacture Royale de Sèvres, d'un atelier de peinture sur verre qui resta actif jusqu'aux années 1855. Cette création donna une grande impulsion à la profession; les fabriques des vitraux s'ouvrirent un peu partout en France : celles d'Antoine Lusson et d'Henri Gérente au Mans, du premier atelier ecclésiastique fondé par les pères de Sainte Croix au Mans.
Date de création : 06/05/2012 @ 21:19 Nous rejoindre
association@chapellesaintececile-flee.net
14 rue Saint Jacques Château du Loir
72500 MONTVAL sur LOIR
Association « Les Amis de Sainte-Cécile »
L’association a pour but de participer à la restauration et à l’animation culturelle de la chapelle Sainte-Cécile.
Nous nous permettons de rappeler à nos adhérents et à notre public des concerts que nous n'avons que très peu d'aides financières pour payer les cachets des artistes et les locations de pianos, les programmes et les flyers, non plus pour le "pot" de fin de soirée. Nous tenons au principe de l'entrée libre, mais rappelons que le chapeau à la sortie est, avec les adhésions, notre seul moyen de continuer les animations et la participation à la restauration de la chapelle. Merci de votre soutien.
Vous pouvez adhérer au moyen du bulletin ci-dessus. Les cotisations versées par les adhérents peuvent ouvrir droit à la réduction de 50% d’impôt prévue à l’article 200-2 du CGI (Code des Impôts). Exemple : 30€ versés = 15€ de déduction.
L'association envoie un reçu, tous les ans , en même temps que l'invitation à l'assemblée générale, conforme au modèle-type fixé par l’arrêté du 25 octobre 2000 qui pourra être annexer à la déclaration de revenus.
Pour les dons exceptionnels, un reçu est envoyé sur demande.
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