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Arts et Techniques - l'Art de la fresque
LA FRESQUE
Le mot "FRESQUE" est souvent employé à tort pour définir la peinture murale en général. Cet article traite de la buona fresco, le medium traditionnel, qu’il ne faut pas confondre avec la peinture murale, très répandue de nos jours. Cette buono fresco est aux techniques de la peinture contemporaine ce que le latin est aux langues modernes.
Des fresques de toutes les époques peuvent être admirées en Italie, en France,et plusieurs d'entre elles sont en fait des chefs-d’œuvre de l'art occidental.
Des maîtres de l'art médiéval, renaissant et baroque ont employé ce médium.
Les plus célèbres sont: GIOTTO (1266/7-1337), Giotto di Bondone ou Ambrogiotto di Bondone (1267 à Vespignano ou Romignano - 8 janvier 1337 à Florence) est un peintre, un sculpteur et un architecte italien du Trecento, dont les œuvres sont à l'origine du renouveau de la peinture occidentale. C'est l'influence de sa peinture qui va provoquer le vaste mouvement de la Renaissance à partir du siècle suivant. Les fresques que Giotto a peintes à Florence (Basilique Santa Croce de Florence), à Assise (basilique Saint-François d'Assise) et à Padoue (chapelle des Scrovegni dans l'église de l'Arena de Padoue) figurent parmi les sommets de l'art chrétien. Basilique d'Assise, Vie de Saint François. Basilique d'Assise, Miracle du crucifix MASACCIO (1401-1428), Tommaso di Giovanni Cassai (ou Tommaso di Ser Giovanni di Mone Cassai), dit Masaccio, né à San Giovanni Altura (aujourd'hui San Giovanni Valdarno, près de Arezzo), le 21 décembre 1401, et mort à Rome vers 1428, Au cours de l'année 1426, pendant les périodes d'interruption de son travail dans la chapelle Brancacci, Masaccio réalise le Polyptyque de Pise. C'est la commande d'un notaire, contre un salaire de 80 florins. Aujourd'hui, le polyptyque est incomplet, et dispersé en onze morceaux, dans cinq musées sur deux continents (voir liste des œuvres). Il présente toutes les caractéristiques de la grande maturité de l'artiste. La physionomie des personnages profondément recueillis, le trône de la Madone en perspective, les lignes de fuite de la Crucifixion, placée au-dessus du panneau central, dépassent les conventions gothiques et créent un espace réel. des ajouts de censure datant de1674, par la restauration de 1980. Arrivée des mages, détail d'une prédelle du polyptyque de Pise
(1426) démembré et dispersé.
FRA ANGELICO (vers 1387-1455), Guido di Pietro, en religion Fra Giovanni (Vicchio di Mugello (Toscane), vers 1401 – Rome (États pontificaux), 18 février 1455) est un peintre du Quattrocento de qui Vasari disait qu'il avait un « talent rare et parfait ». Il était connu de ses contemporains comme Fra Giovanni da Fiesole, dans Les Vies (Vasari), écrites avant 1555, il était déjà connu comme Giovanni Fra Angelico « Frère Giovanni l'angélique ». Religieux dominicain, il a cherché à associer les principes picturaux de la Renaissance — constructions en perspective et représentation de la figure humaine — avec les vieilles valeurs médiévales de l'art : sa fonction didactique et la valeur mystique de la lumière. Son éducation artistique se déroule à Florence à l'époque de Lorenzo Monaco et Gherardo Starnina. Du premier, il reprend l'usage de couleurs accentuées et peu naturelles, mais aussi une lumière très forte qui annule les ombres et participe au mysticisme des scènes sacrées. Le Musée Jacquemart-André est le premier musée privé à avoir consacré, fin 2011-début 2012 une exposition Fra Angelico en France. Cette exposition a montré notamment comment les œuvres du peintre ont influencé son élève Benozzo Gozzoli ou encore comment son traitement de la lumière se retrouve dans les peintures d'autres « maîtres de la lumière » tels Filippo Lippi, Melozzo da Forli, Piero della Francesca ou Benozzo Gozzoli. L'Annonciation du couvent San Marco, du mur en haut de l'escalier de l'accès aux cellules
(vers 1442-1443), 230 cm x 297 cm.
Fra Angelico était un pionnier dans l'emploi de la perspective pour organiser la surface de son tableau. On peut le remarquer dans le rendu en « trompe l'œil» de la fenêtre de la cellule.
PIERO DELLA FRANCESCA (1410/20-1492),
La reconstruction biographique de la vie de Piero est une tâche ardue à laquelle des générations de chercheurs se sont consacrés en s'appuyant sur des preuves fiables, le manque général de documents officiels n'aidant pas. Son travail ne nous est parvenu que sous forme fragmentaire, une grande partie ayant été perdu, notamment les fresques du Palais apostolique, remplacées au XVIe siècle par celles de Raphaël.
Piero della Francesca est né entre 1406 et 1420, à Sansepolcro, que Vasari appelle « région de Borgo Sansepolcro » au nord-est de la Toscane. Il apprend les rudiments de l’art dans sa ville natale, situé à l'intersection des influences florentines, ombriennes et siennoises, auprès du seul artiste-peintre connu de la cité. Les fresques d'Arezzo racontent l’ « histoire de la Vraie Croix » racontée dans la Légende Dorée de Voragine. La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d'environ cent cinquante saints, saintes et martyrs chrétiens, et certains épisodes de l'année liturgique, commémorant notamment la vie du Christ et de la Vierge. LUCA SIGNORELLI (1441/50-1523),
Luca Signorelli né Luca d'Egidio di Ventura appelé parfois Luca da Cortona (Cortone, vers 1450 - 1524) est un peintre italien toscan réaliste de l'école florentine. La vigueur dans le traitement plastique de la forme et la violence dramatique du mouvement constituent l'essence du langage figuratif de Signorelli. Le Christ descendu de la croix, chapelle San Brizio, Cathédrale d'Orvieto.
Autoportrait de Luca Signorelli (à droite), fresque collection du Palazzi Papali, Orvieto. MICHEL ANGE(1475-1564),
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni dit, en français, Michel-Ange, né le 6 mars 1475 à Caprese, au nord d'Arezzo en Toscane de Francesca di Neri del Miniato di Siena, sa mère, et de Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni, son père, magistrat et podestat de Caprese et Chiusi. La famille revient dans sa maison de Settignano près de Florence, après que le père a fini sa charge de podestat. En 1481, il perd sa mère et grandit ensuite chez une nourrice, femme et fille de tailleurs de pierre. Il ne retournera chez son père qu'à l'âge de dix ans. Apprenti de Domenico Ghirlandaio pour trois ans à partir de 1488. Impressionné par son travail, Domenico le recommande au maître de Florence, Laurent de Médicis. De 1490 à 1492, Michel-Ange est élevé à l’école de Laurent et est influencé par un milieu libre qui fait évoluer ses idées sur l’art. Il pratique l'étude du corps humain et l’anatomie à l'hôpital Santo Spirito de Florence, vers 1490 (et ensuite à Rome vers 1540), collaborant à l'illustration d'un traité d'anatomie avec Realdo Colombo, médecin et ami. Les corps de Michel-Ange sont plus soumis à l’art qu'au respect strict de l'anatomie humaine (allongement du canon des figures et distorsions destinées à mettre en relief un trait moral). Il est peintre, sculpteur, poète, architecte et urbaniste italien de la Renaissance. Son œuvre est immense. Michel-Ange meurt, à Rome, le 18 février 1564 à l’âge de quatre-vingt huit ans. Six jours avant sa mort, il travaillait encore à la Pietà Rondanini. La chapelle Sixtine Visite de la Chapelle, cliquer sur la photo ci-dessous pour suivre le lien,
puis animation par le déplacement de la souris sur l'image. Fonction de zoom sur les détails des fresques avec la mollette.
La fresque du plafond fut peinte entre 1508 et 1512, par Michel Ange seul, sur un échafaudage, couché la plupart du temps, sur le dos, avec la difficulté de ne pas pouvoir reculer pour voir l'effet d'ensemble, les apprentis préparaient les enduits et les pigments. A droite, détail du plafond, "La Sibylle de Delphes".Sortir de la Sixtine par la "page précédente" du navigateur pour revenir à Sainte Cécile. La Chapelle Sixtine, Le Jugement dernier, Michel-Ange le peignit sur commande du pape Clément VII, alors qu'il avait 60 ans. Le travail dura six ans, entre 1535 et 1541.
En 1532, Michel-Ange revient à Rome après un séjour de plusieurs années à Florence — au cours duquel il avait pris parti contre le pape lors du conflit avec l'empereur Charles Quint — et Clément VII, qui lui a pardonné, lui demande de peindre les deux extrémités de la chapelle Sixtine. Il devait y représenter la Chute des anges rebelles et le Jugement dernier. Presque aussitôt, il se mit à l'étude pour réaliser ce projet démesuré, mais, Clément VII étant mort (en 1534), il songeait à renoncer à ce travail pour reprendre le tombeau de Jules II, quand le pape Paul III s'y opposa et le nomma, en 1535 architecte, peintre et sculpteur du Vatican. Le Jugement dernier fut seul exécuté. La fresque s'étend sur un vaste mur (20 m de haut, 10 m de large) en forme de double lunette, sur lequel Michel-Ange compose une scène saisissante, à la fois ordonnée et bouillonnante, offrant une vision torturée et douloureuse du jugement dernier, loin de la calme majesté des représentations habituelles. La figure du Christ surprend par l'apparence inhabituelle - un jeune homme viril et athlétique - sous laquelle Michel-Ange a représenté Jésus. Il y exprime le caractère divin du Seigneur par la force et la puissance qui se dégagent du personnage. À l'époque, l'œuvre avait fait scandale, en partie du fait que les quatre-cents et quelques personnages qui y figurent sont nus, y compris le Christ lui-même. Paul IV songea un moment faire effacer le tout, puis se contenta de faire voiler pudiquement certains personnages par Daniele da Volterra, qui y gagna le surnom de Braghettone (culottier). Au XVIIe siècle, Clément XII fera encore recouvrir d'autres personnages. La vision de l'œuvre a été fortement perturbée par la longue restauration qui a été effectuée de 1981 à 1992. Elle a dévoilé des couleurs étonnantes chez celui qu'on surnomma le « terrible souverain de l'ombre », des roses pastel, des verts acides, des bleus clairs... Adam et Ève chassés du paradis avant et après par la restauration. Les autres peintres ayant réalisé les fresques murales de la chapelle Sixtine sont: Alessandro di Mariano dei Filipepi (Sandro Botticelli) Pietro di Cristoforo Vannucci (Le Pérugin) Bernardino di Betto (Il Pinturicchio) Luca d'Egidio di Luca di Ventura (Luca Signorelli) Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni (Michel-Ange) Cosimo Rosselli RAPHAËL(1483-1520), Raffaello Santi ou Sanzio, dit Raphaël, peintre italien de la Haute Renaissance, est le fils du peintre Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour du duc d'Urbino, Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie et de Màgia di Battista Ciarla. Il naît en 1483 à Urbino qui est alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle. D'après Giorgio Vasari, Raphaël aurait été initié dans l'atelier de son père où il apprend les bases techniques de son art. Son père meurt cependant en 1494, trois ans après son épouse. Raphaël, qui n'a que onze ans, se retrouve orphelin. Des incertitudes subsistent quant au lieu où Raphaël termine sa formation. Des sources attestent qu'il séjourne à Urbino jusqu'en 1499. En 1500, âgé d'à peine dix-sept ans, il quitte sa ville natale et part à Pérouse en Ombrie auprès du Pérugin. En 1508, son rêve se réalise enfin : il est appelé à Rome par le pape Jules II pour travailler sur des fresques monumentales destinées à décorer les appartements pontificaux du Vatican. C'est certainement grâce à la recommandation de l'architecte Bramante, originaire d'Urbino et lié à la famille Santi, que le jeune artiste ambitieux à pu rejoindre le groupe de peintres appelé à travailler au Vatican. Il doit collaborer alors dans un premier temps avec Sodoma, Lorenzo Lotto et Giovanni Bazzi, groupe de peintres florentins dirigés par Pérugin. C'est dans un contexte politico-religieux particulier que va se dérouler le travail sur les fresques du Vatican : le pape Jules II et son successeur Léon X vont œuvrer à imposer un pouvoir papal plus fort sur l'ensemble du monde chrétien. Les deux papes désirent renouer avec la grandeur de la Rome antique en la combinant à la philosophie chrétienne. Artistiquement parlant, le style "all'antica" est imposé et c'est Raphaël qui se montrera le plus talentueux à servir ce projet. Jules II donnera congé à ses collaborateurs et confiera à lui seul le soin de réaliser l'ensemble des fresques. Raphaël a longtemps été considéré comme le plus grand peintre qui ait jamais existé, et on le tient toujours pour l'artiste en qui la peinture aura trouvé son expression achevée. Ce mythe de Raphaël apparaît du vivant de l'artiste, et sa mort prématurée, mettant fin brutalement à une activité marquée par la précocité, lui donne une singulière ampleur. Il meurt à Rome en 1520 à l’âge de trente-sept ans seulement, après avoir exécuté son chef-d’œuvre absolu, La Transfiguration (1517-1520), résumé de toute son œuvre. En 1550, lorsqu'il publie ses célèbres Le Vite de più eccellenti pittori, scultori e architettori, trente ans à peine après la mort de Raphaël, Giorgio Vasari, dans la biographie qu'il consacre au maître d'Urbino, attribue à la volonté divine la naissance de l'artiste : « On vit clairement dans la personne, non moins excellente que gracieuse, de Raphaël à quel point le Ciel peut parfois se montrer généreux et bienveillant, en mettant – ou pour mieux dire – en déposant et accumulant en un seul individu les richesses infinies ou les trésors de ses innombrables grâces, qui sont de rares dons qu'Il ne distribue cependant que de temps à autre, et encore à des personnes différentes. » Son art fait de mesure, de grâce et d'harmonie a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle. Casanova disait qu'« aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures ». Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël « rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture ». De même, Ingres vouait un véritable culte à Raphaël, tant dans son style dominé par un graphisme proche du maître de la Renaissance que d'hommages récurrents à son œuvre. « Quand Raphaël mourut, la peinture disparut avec lui. Quand il ferma les yeux, elle devint aveugle. »— Giorgio Vasari, Le Vite. Les fresques du Vatican LA CHAMBRE DE LA SIGNATURE
Les fresques de la première chambre sont dédiées au savoir. Elles représentent les personnages célèbres de l’histoire de l’humanité qui se sont illustrés dans les domaines de la philosophie, de la théologie, de la poésie et de la justice. Raphaël traite les sujets de manière vivante où les personnages sont en action. L'école d'Athènes, 1510 L’école d’Athènes met en scène les philosophes de l’antiquité entourés de leurs disciples. Au centre du tableau se trouvent Platon (index tendu vers le plafond) et Aristote. A leur gauche Socrate instruit un groupe de jeunes athéniens. A l’extrême gauche du tableau Epicure est plongé dans la lecture d’un livre en s’appuyant sur une colonne. Au premier plan sur la gauche Pythagore écrit ses théorèmes. Le personnage accoudé au premier plan central représente certainement Michel-Ange. On ignore si celui-ci a été intégré à la composition à la demande du pape ou si Raphaël a souhaité rendre hommage à son rival qui travaillait à ce moment là sur le plafond de la chapelle Sixtine. Le personnage avachit sur les marches représente Diogène, fondateur de l’école cynique, méprisant les conventions et les apparences. Le groupe à droite entoure Euclide qui fait une démonstration sur une ardoise à l’aide d’un compas. Derrière lui, les astronomes Zoroastre et Ptolémée tiennent les sphères céleste et terrestre. Tout à fait à droite, le jeune homme qui regarde le spectateur n’est autre que Raphaël qui s’est placé lui-même au milieu des personnages. Cet ajout de personnages divers est un apport moderne que fait Raphaël à la tradition qui se serait limitée à la seule représentation des sept philosophes qui font le sujet du tableau. Il réussit a créer une scène équilibrée tout en prenant certaines libertés avec la symétrie de la composition. Héliodore chassé du temple - 1512 Rencontre entre Léon Ier le Grand et Attila - 1513 La bataille d'Ostie - 1517 L'incendie du Borgo - 1517 PIETRO DA CORTONA (1596-1669). Pierre de Cortone (en italien : Pietro da Cortona, de son vrai nom Pietro Berrettini, (Cortona, 1er novembre 1596 - Rome, 16 mai 1669) est un peintre et un architecte italien du baroque commençant. On connaît surtout son travail dans le domaine des fresques décoratives et de la peinture. Sous le pontificat d'Urbain VIII (dont il fit un portrait), il fut l'un des principaux architectes opérant à Rome, avec le Bernin et Borromini. Il arrive à Rome à 16 ans en 1612 et étudie les grands maîtres (Raphaël, Annibal Carrache) et copie les antiques. Il débute sa carrière au service de la famille Sacchetti qui lui confie en 1623 le chantier de la villa du Pigneto. Au palais Sacchetti, il rencontre le Cavalier Marin et le cardinal Mafeo Barberini, futur Urbain VIII, qui devient son protecteur. Par son intermédiaire, il obtient sa première grande commande de peinture, le cycle de décors à fresque de l'église Sainte-Bibiane à Rome (1624-1626), dont la façade a été réalisé par le Bernin. Le succès qu’il rencontre lui ouvre une carrière active : en 1629, il peint l’Enlèvement des Sabines qui devient le manifeste de la peinture baroque romaine. En 1633-1639, il exécute pour le pape Urbain VIII sa fresque la plus célèbre : la Gloire des Barberini, qui orne le plafond du grand salon du palais Barberini à Rome. Ce décor peint est aussi appelé le Triomphe de la Divine Providence. Il s’agit d’une allégorie de la Providence et du pouvoir divin des Barberini. Cette grande fresque est mouvementée, abonde de personnages vus dans une contre-plongée extrême (sotto in su), qui caractérise ses effets illusionnistes. Il deviendra principe (prince) de l'Accademia di San Luca de Rome. Palais Barberini, Rome,Le triomphe de la Divine Providence. Pietro da Cortona, Salomon et la Reine de Saba Partie centrale de la voûte d'une salle du piano nobile du Palais Mattei di Giove à Rome, peinte à fresque. GIOVANNI TIEPOLO(1696-1770). Giovanni Battista Tiepolo ou Giambattista Tiepolo (en français Jean-Baptiste Tiépolo) (Venise, 5 mars 1696 - Madrid, 27 mars 1770) Fils d'un capitaine de navire marchand, Tiepolo entrera très jeune dans l'atelier du peintre vénitien Gregorio Lazzarini, décorateur et perspectiviste. Son nom apparaîtra dans les livres de la corporation des peintres en 1717. Il épousera Cecilia, la soeur du peintre Guardi, en 1719. Le couple donnera naissance à neufs enfants, parmi lesquels Giandomenico (1727-1804) et Lorenzo (1736-1776) qui deviendront les assistants de leur père. Les premières oeuvres de Tiepolo, qui deviendra le plus grand peintre du XVIIIème vénitien, trahiront l'influence de ses maîtres, Giovanni Battista Piazzetta (1682-1754) et Federico Bencovich (vers 1677-1753), ainsi que celle de Sebastiano Ricci (1659-1734). Il abandonnera le style caravagesque en vogue à Venise lorsqu'il peindra les fresques d'Udine, achevées en 1730, et adoptera des tons clairs et des traits plus légers. Ce choix préfigurera le mouvement des figures volantes qui apparaîtront en 1731, au plafond du palais Casati-Dugnani de Milan. Installé à Bergame en 1732 et 1733, où il peindra les fresques de la chapelle Colleoni, Tiepolo prendra ses distances avec son héritage académique. La décoration de Santa Maria del Rosario de l'église des Gesuati (1737-1739), les toiles peintes pour le palais Dolfin, la fresque de la Scuola del Carmine (1740-1744) de Venise, la Course au Soleil dans l'Olympe du palais Clerici de Milan (1740), forgeront la réputation du peintre qui sera submergé de commandes. Il partira pour Würzburg en 1750, avec ses fils. Le prince-évêque, Charles Philippe Greiffenklau, leur confiera la décoration du salon et du plafond du grand escalier de sa nouvelle résidence. Rentré à Venise à la fin de 1753, Tiepolo sera élu président de l'Académie de Peinture et de Sculpture. Il entreprendra les fresques de la villa Valmarana de San Sebastiano, près de Vicence, en 1757. Toujours accompagné de ses fils, il partira pour Madrid en 1761 à la demande du roi d'Espagne Charles III. Il y peindra les fresques du Palais royal (1762-1766) et sept toiles qui lui seront commandées pour l'église d'Aranjuez. Il décédera dans la capitale espagnole. Chapelle Colleoni de Bergame, La décollation de Jean le Baptiste, 1732. Neptune offre des présents à Venise, 1748-1750, Venise, palais des Doges. Selon la tradition, Neptune, dieu de la mer, est figuré sous les traits d’un vieillard portant chevelure et barbe longue. Le personnage derrière Neptune tient le trident de celui-ci, l’un de ses attributs iconographiques. La figure allégorique de Venise, reine de la mer, est revêtue du manteau d’hermine porté habituellement par le doge, qui occupe la plus haute charge de la République Sérénissime. La présence du lion permet d’identifier dans la figure féminine une personnification de la République de Venise. L’investiture de Herold comme duc de Franconie, 1751, Giambattista Tiepolo, (Residenz, Würzburg). Dans les fresques du plafond de la salle Impériale de la Residenz, les teintes sont éclaircies jusqu’aux parties les plus ombrées ; elles donnent ainsi à l’événement une fastueuse somptuosité. Le sujet des peintures est puisé dans l’histoire de l’épiscopat. L’empereur Frédéric Barberousse avait épousé, en 1156, Béatrice de Bourgogne. Or c’est vers la même époque que l’évêque Herold de Wurtzbourg reçut en fief le duché de Franconie. On trouve des fresques également au siècle dernier en Allemagne et en Angleterre et, à notre époque, par exemple au Mexique où DIEGO RIVERA (1886-1957) était le chef de file d'un mouvement concerné par cette technique. DIEGO RIVERA, né le 8 décembre 1886 à Guanajuato (Mexique) et décédé le 24 novembre 1957 à San Ángel, un quartier aisé de Mexico, est un peintre mexicain connu pour ses fresques murales, principalement dans les bâtiments officiels du centre historique de Mexico, et pour son engagement politique clairement à gauche. Contre l'avis de son père, qui voulait qu'il aille à l'école militaire, il entre à l'Académie des Beaux Arts de San Carlos. Il se rend en Europe en 1907 d'abord à Barcelone, puis à Paris pour vivre et travailler parmi les artistes de Montparnasse. Au début des années 1920, une fois la révolution mexicaine terminée, il retourne au Mexique où il s'intéresse, par le biais de la politique, à l'extrême-gauche. Là, il réalise sa première peinture murale où figurent des sujets ethniques mexicains dans un contexte politique. La seule femme qui a été une constante dans sa vie, est Frida Kahlo, avec laquelle il entretient une relation passionnée et tumultueuse, il épouse a l'âge de quarante trois ans, Frida est de vingt et un ans sa cadette. Rivera peint beaucoup, souvent pour attaquer l'Église et le clergé, sur ordre du gouvernement post-révolutionnaire, dont il devient peu à peu un des peintres officiels. Avec des artistes comme José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros et Rufino Tamayo, il commence à s'essayer aux fresques, sur de grands murs, dans un style simplifié et en employant des couleurs vives en phase avec les thèmes de la révolution de 1910 ou de guerre civile des années 1911-1920. Certaines de ses fresques les plus emblématiques sont au palais national à Mexico et à l'école nationale d'agriculture à Chapingo. Rivera en peint plusieurs aux États-Unis, qu'il visite au début des années 1930 et aussi en 1940, privilégiant surtout les thèmes industriels. Sa plus célèbre fresque se trouve à l'institut des arts de Détroit. Fresques murales, Palais National , Mexico. TECHNIQUES
Les supports
• La préparation de l'enduit de fond. Une chaux vive de très bonne qualité est indispensable. Cette poudre dangereuse doit être entreposée à l'extérieur dans un puits creusé dans la terre, et protégée de la lumière et des impuretés par un couvercle de bois. La chaux doit rester inondée d'eau pure et doit être remuée à intervalles réguliers pendant deux ans avant d'être suffisamment pure et onctueuse. Le choix du sable pose un second problème. Le sable de mer ou de rivière ne convient pas. Les sels qu'il contient ne peuvent jamais être entièrement éliminés et ceci abîmerait la fresque. Le sable ne peut pas contenir de mica. Du sable de chantier, par exemple, ferait disparaître la fresque en moins de trois ans. Toute impureté dans le sable causera des efflorescences, des craquelures, des décolorations ou des réactions chimiques. Le sable qui conviera donc le mieux est celui d'un ruisseau très pur. • La préparation du mur. Avant de commencer le travail, le mur doit être méticuleusement préparé pour qu'il présente la même propriété d'absorption sur toute sa surface. Les vieux enduits ainsi que les briques brûlées doivent être enlevés et remplacés. Le mur doit être parfaitement sec et ventilé, et devrait pouvoir être protégé du soleil pendant le travail. Il est impossible de réaliser une fresque sur du ciment, car il dégage des impuretés chimiques. Avant d'appliquer le fond, la surface du mur doit être entaillée avec un burin et un marteau, puis elle doit être trempée d'eau claire. • La pose de l'enduit de fond. Trois couches doivent être appliquées. La première couche qui, dans les traités italiens anciens, s'appelle le trusilar, est la moins riche en chaux. Elle se compose de trois volumes de sable grossier propre et d'un volume de chaux contenant suffisamment d'eau pour faire tenir le mélange sur la truelle avec laquelle on jettera l'enduit sur le mur. S'il était étendu sur le mur, des bulles d'air se formeraient. Cet enduit doit alors être grossièrement aplani avec une palette. Ne tapotez pas car la surface deviendrait trop lisse. On peut appliquer cette couche sur une surface plus grande que celle qui sera couverte par le travail de peinture accompli en un jour, pour autant qu'elle puisse être protégée par des chiffons humides. Cette couche est la plus épaisse. Elle devrait avoir 1,2 cm d'épaisseur. La couche suivante, l'arricciato, s'applique comme la première dès que celle-ci est prise mais est encore humide. Cette couche doit être plus riche en chaux — deux volumes de sable et un de chaux — elle devrait avoir 6 mm d'épaisseur environ. L'application doit se limiter à la surface qui sera couverte par le travail de peinture d'une journée. L'excédent doit être enlevé lorsqu'on interrompt le travail. La troisième couche, l 'intonaco, peut être posée une demi-heure plus tard quand la deuxième couche est prise mais encore humide. Cette surface finale devrait être rincée avec un jet très faible pour enlever la chaux qui reste en surface. Cette couche doit être la plus riche en chaux : un volume de chaux pour un volume de sable ou si possible de marbre en poudre. Son épaisseur ne peut pas dépasser 5 mm. Toute surface de fond qui ne serait pas couverte de couleur à la fin d'une journée de travail doit être enlevée. La préparation du mur. La surface du mur (1) est entaillée avant l'application de la première couche d'enduit, le trusilar (2) qui devrait avoir 12 mm d'épaisseur. La couche suivante, l'arricciato (3), est ensuite appliquée en une épaisseur de 6 mm. La troisième couche, l'intonaco (4), est appliquée et lissée. Elle couvrira une surface ne dépassant pas celle qui sera peinte en un jour de travail. Le dessin est tracé sur l'intonaco tout frais, et la peinture est appliquée (5). Les particules de pigments pénètrent dans l'enduit poreux et s'y incorporent pendant que celui-ci se stabilise et sèche. Les peintures
Pour la fresque, il convient que la palette de l'artiste soit réduite à quelques couleurs seulement. La composition chimique des pigments est importante puisque certains ne se combinent pas très bien à la chaux. Les pigments suivants peuvent convenir pour la fresque : bianco-sangiovanni (chaux pure), ocre jaune, jaune de Naples, rouge de cadmium, rouge indien, tête morte, ocre rouge, rouge potier, terre verte, émeraude, vert cobalt, terre d'ombre naturelle, ocre brune, Périgord (naturel et orange), cobalt, céruléum, outremer, oxyde noir de cobalt, oxyde de fer noir, noir de manganèse.
Les techniques • Le dessin d'un calque. Avant que le travail ne commence, l'artiste doit dessiner un calque à l'échelle de la surface, sur lequel il indiquera la localisation précise des couleurs qu'il emploiera. Par exemple, il devra décider si tel contour ou tel modelé doit être rendu avec un ton plus foncé de la même couleur locale, avec une complémentaire de cette couleur ou avec un même demi-ton qui servirait pour les ombres dans toute la fresque. Le séchage rapide de l'enduit ne permet pas d'indécisions. De plus, toute correction apparaîtrait lorsque la fresque est sèche. Les erreurs peuvent seulement être corrigées en remplaçant l'enduit — un travail extrêmement délicat. Chaque partie du calque devrait correspondre à la surface à couvrir pour chaque journée de travail. Les limites de ces surfaces doivent suivre une ligne étudiée afin que les joints n'apparaissent pas. • L'application de la couleur. La peinture doit être appliquée avec une brosse douce en poil d'animal. Les pigments en poudre dilués à l'eau pure sont versés dans des soucoupes et mélangés sur une palette. La technique d'application qui convient à la fresque est de noyer la surface avec une couleur légère, transparente comme un lavis d'aquarelle, et ensuite de tracer énergiquement les lignes qui délimitent formes et contours. Il est utile de se rappeler les vieux principes italiens de modeler un demi-ton avec un ton plus foncé, en laissant le ton léger rendre le corps. Ce ton léger peut être renforcé avec un rien de bianco-sangiovanni (chaux blanche), bien que ce pigment soit plus blanc après séchage que sur la palette. Les primitifs italiens employaient des hachures ou des ombres pour modeler les formes. Dans les fresques de Giovanni Tiepolo qui datent du XVIIIe siècle, on remarquera que le style, qui à distance nous apparaît réaliste, est en fait ramené à de larges tonalités avec des accents placés judicieusement. Date de création : 26/10/2012 @ 12:12 Nous rejoindre
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14 rue Saint Jacques Château du Loir
72500 MONTVAL sur LOIR
Association « Les Amis de Sainte-Cécile »
L’association a pour but de participer à la restauration et à l’animation culturelle de la chapelle Sainte-Cécile.
Nous nous permettons de rappeler à nos adhérents et à notre public des concerts que nous n'avons que très peu d'aides financières pour payer les cachets des artistes et les locations de pianos, les programmes et les flyers, non plus pour le "pot" de fin de soirée. Nous tenons au principe de l'entrée libre, mais rappelons que le chapeau à la sortie est, avec les adhésions, notre seul moyen de continuer les animations et la participation à la restauration de la chapelle. Merci de votre soutien.
Vous pouvez adhérer au moyen du bulletin ci-dessus. Les cotisations versées par les adhérents peuvent ouvrir droit à la réduction de 50% d’impôt prévue à l’article 200-2 du CGI (Code des Impôts). Exemple : 30€ versés = 15€ de déduction.
L'association envoie un reçu, tous les ans , en même temps que l'invitation à l'assemblée générale, conforme au modèle-type fixé par l’arrêté du 25 octobre 2000 qui pourra être annexer à la déclaration de revenus.
Pour les dons exceptionnels, un reçu est envoyé sur demande.
Les dons effectués ouvrent droit à une réduction de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66% du don et dans la limite de 20 % du revenu imposable.
Exemple : un don de 100 euros = 66 euros d'économie d'impôt
* Nous souhaitons mettre à jour les adresses courriel et les numéros de téléphone des membres afin de faciliter la communication : aidez-nous en écrivant votre email très lisiblement et en script (respectez les majuscules, SVP ). Merci beaucoup.
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